Exposition en cours “Talents ÉTS”

Directeur adjoint, Département de génie des systèmes

Né à Paris de parents d’origine guadeloupéenne, Olivier Leogane vit et travaille actuellement à Montréal. Fils d’un père artiste peintre, la peinture, peu importe sa forme, a toujours fait partie de sa vie et elle s’est toujours révélée comme une force invisible et inexpliquée. À l’heure actuelle il lui est difficile d’expliquer l’origine de cette relation si particulière, quoiqu’il en soit elle est partie intégrante de sa personne.

C’est réellement lors de l’adolescence qu’il a pu apprivoiser cette pulsion. Le «Street art» et le Graf’ (Graffiti) par bombes de peinture lui ont ainsi permis de pénétrer l’univers de la créativité, de la couleur, mais aussi de l’espace. Son parcours scolaire et notamment de doctorat l’ont tenu éloigné de sa passion, alors le monde artistique de la rue a été son seul moyen d’apprentissage. En 2009, avec une première exposition père-fils, «Connivence», il a repris la route de la création artistique en utilisant cette fois la peinture sur toile et l’acrylique comme support. Depuis ce premier succès, il n’a cessé de continuer à peaufiner et perfectionner sa démarche artistique. Cet art qu’il a baptisé l’art Horagai, lui a permis d’exposer lors d’expositions solo et collectives à Montréal, à New-York, mais également à Paris ou encore en Chine.

Étudiante, Maîtrise en génie des technologies de la santé

"J’ai toujours été passionnée par la nature. J’ai commencé mon parcours artistique en peinturant des paysages à base d’acrylique grâce à des images de références que j'ai retrouvées dans des livres ou des cartes postales. En tant que personne souvent sujette au stress, je me suis retrouvée incroyablement détendue et à l'aise en peignant. Ce sont ces sensations que j'ai cherché à transmettre dans mon art depuis lors.

Au fil des années, ma confiance dans mon art a grandi, ce qui m'a conduit à explorer différentes avenues de ma créativité. Je peinturais de plus en plus des photographes que j’avais pris moi-même, lors de voyages entre amis et famille. Je voulais recréer des moments marquants et tranquilles de ma vie, soit des moments personnels, et les partager avec le monde autour de moi. En raison de mon intérêt pour les films animés, j’apprends actuellement à dessiner des personnes sous différents angles et poses afin de les incorporer progressivement dans mon travail, dans l'espoir d'élargir mes compétences en racontage d’histoire."

Responsable à la formation, Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC)

galantε (Stéphanie Jagou) a une pratique multidisciplinaire naissante. Sa passion première est pour l’écriture, bientôt rejointe par celle pour la photo, qui trouve son origine dans ses premiers voyages et errances. À la fois Française et Canadienne, c’est après avoir été commissaire d’une exposition au siège de l’UNESCO (Paris, 2015) puis à la TOHU (Montréal, 2016) qu’elle décide de développer sa pratique.

Elle étudie à l’UQAM en arts visuels et s’inspire de son quotidien tout autant que de ses expériences de voyage pour moduler son univers à la fois abstrait et fortement ancré dans le réel. galantε questionne les habitudes afin d’illustrer l’essentiel réveil collectif pour protéger la planète et ses habitant.e.s.

À la frontière du dessin, de la photographie et des installations, ses explorations interdisciplinaires développent les liens à la poésie et l’écriture.

Bibliothécaire, Service de la bibliothèque

"Avant de compléter ma maîtrise en sciences de l’information à l’UdeM en 2016 puis de rejoindre l’équipe de la bibliothèque ÉTS en 2019, j’ai complété mon baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Ma pratique se portait alors sur les liens entre nature et architecture par l’exploration de la sculpture, du dessin, des arts imprimés et
du son. Intéressée par l’autoédition alternative et les projets éphémères, je participe à différents réseaux d’art postal, je publie des fanzines et je sors ma musique sur cassettes.

Les images présentées ici s’inscrivent dans une pratique de dessin pour laquelle je compose des paysages et des lieux impossibles. C’est une quête d’équilibre entre lumière et mystère qui se déploie dans les narrations oniriques formées des différents éléments et couleurs. Ces éléments apportent des clés avec lesquelles tous peuvent se fixer un récit : un soleil réchauffe une vallée, une montagne ouvre ses yeux, une main se forme de lave, une fenêtre camoufle un regard. Les deux illustrations présentées apparaissent en couverture des Nouveaux cahiers de recherche-création du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ) et m’ont permis d’explorer le dialogue entre les mots et l’image en m’inspirant des textes des autrices et auteurs qui exploraient le thème du territoire habité.

Agente de recherche, Décanat des études

"Je m’intéresse à l’environnement des lieux et à son impact sur l’imaginaire. Habiter un endroit laisse des traces. Je suis sensible à l’influence de l’environnement sur l’identité. Je perçois la beauté dans ce qui est petit, dans les détails. Mes promenades quotidiennes nourrissent mes réflexions. La culture, la société, le sport et l’urbanisme sont à l’honneur dans mes illustrations.

Originaire de Mirabel, j’habite Montréal depuis plusieurs années. Dans cette illustration numérique, le motif pied-de-poule est transformé en une foule compacte à l’intérieur de laquelle un groupe de cinq personnages prend forme."