Fondaction
- Exposition temporaire -
Exposition temporaire dans les espaces réinventés de Fondaction
Dans le cadre de son ambitieux projet de rénovation de l'édifice situé au 2175, boulevard de Maisonneuve Est à Montréal, Fondaction s'est engagé à infuser une dimension artistique et culturelle dans ses espaces réinventés. L'objectif principal de ce projet a été de concevoir un environnement actuel et évolutif, tout en tenant compte des besoins de croissance à long terme des organisations présentes au sein du Carrefour de la finance durable.
À cette fin, Artbangbang a été sélectionné en tant que commissaire d'exposition, avec pour mission la présentation d’œuvres et activations artistiques audacieuses.
En plus des trois acquisitions, à retrouver ici, une exposition temporaire est désormais présentée tous les six mois au cœur des espaces communs, mettant en lumière la belle diversité artistique québécoise.
Exposition en cours
L’impact profond des territoires partagés, dans notre identité collective, offre une thématique forte et diversifiée pour une première exposition. Cette importance du territoire comme lien communautaire et créatif, offre une exploration pour les yeux et l’âme à travers une diversité de paysages et d’inventivité, mais aussi d’émotions et de partage.
L’exposition s’ouvre sur un aspect de l’édification et de la superposition des couches : architecturales, strates, histoires et expériences. Au total et pour les six prochains mois, 16 œuvres sont exposées dont 11 artistes représenté.e.s.
Les territoires
Marilou Patenaude
Camouflage
Encre et acrylique sur toile de coton brut et panneau de bois
24 x 24 po.
Marilou Patenaude
Trois saisons dans le nord
Acrylique sur canevas format galerie
24 x 24 po.
Amielle Clouâtre
Apparence séduisante et trompeuse
Photographie
32 x 36 po.
Gunès-Hélène Isitan
The Gaze from Within
Image issue du nombril d’une femme
Bio art numérisée sur aluminium blanc
24 po. de diamètre
Ertra
Métastable
Impression numérique montée sur aluminium
38 x 24 po.
Ertra
Fusion
Impression numérique montrée sur aluminium
38 x 24 po.
Nicolas Dufour-Laperrière
Cap aux corneilles - Arrivée du Syria, Grosse-Île, 14 mai 1847, 2017
Impression numérique à pigments de qualité archive
50 x 40 po.
Boris Pintado
Avant le vacarme V
Graphite sur papier
26 x 61 po.
Boris Pintado
Landlord #24
Graphite sur papier Stonehenge
47 x 33 po.
Karine Locatelli
Le bout de l'isle II
23 3/4 x 23 3/4 po.
Œuvre encadrée
Nicolas Dufour-Laperrière
Saint-Urbain – Libération de la ville de Zwolle, Pays-Bas, par Léo Major, 13 avril 1945, 2018
Impression numérique à pigments de qualité archive
50 x 40 po.
Monique Bégin
L’automne
Polytextile
Série Les 4 saisons
5 x 10 pi.
Traces XI
Lyne Bastien
Collection Bâtirente
Les jardins du Précambrien
René Derouin
Collection Bâtirente
Ertra
Minéral 03
Impression encadrée
30 x 30 po.
Isabelle Thibault
Mountain Top
Acrylique sur bois
24 x 36 po.
Collaboration
Pour cette exposition, Artbangbang a eu le plaisir de s’associer à la Galerie Wishbone pour le commissariat des œuvres de Boris Pintado et Amielle Clouâtre.
La Galerie Wishbone embrasse une approche décomplexée de la diffusion en arts visuels, en proposant une programmation mettant en valeur la diversité des pratiques artistiques. En favorisant ainsi une visibilité intemporelle, la galerie soutient les artistes dans leur parcours et leur offre une tribune pour développer leur carrière. Optant pour une représentation équilibrée des genres dans ses expositions, Wishbone s’attèle à inclure les artistes de toute identité dans la scène artistique montréalaise. Cette approche s'appuie sur la sensibilité humaine de la galerie, qui cherche à renforcer le rôle social de l'art en tant que vecteur de dialogue et de changement.
Artbangbang x Galerie Wishbone
En savoir plus sur les oeuvres…
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L'œuvre intitulée « Apparence séduisante et trompeuse », photographiée lors d'un périple à moto dans le désert du Nevada au lever du soleil, joue habilement avec les longues expositions et les mouvements, créant ainsi un trompe-l'œil où le sujet de la montagne semble se dédoubler. Pour Amielle Clouâtre, la photographie dépasse le simple acte de reproduction visuelle ; elle devient le récit subtil et nostalgique de moments saisis, parfois doux, parfois saisissants. Clouâtre ne vise pas uniquement à saisir des images nettes et précises, mais plutôt à explorer des univers qu'elle dépeint à travers l'objectif de son appareil.
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Combinant photographie de paysage et reconstitutions historiques, l’exposition Atlas des nuits américaines s’est offerte tel un observatoire nocturne. Un lieu d’observation des mémoires collectives à travers la région de Charlevoix.
À une époque où l’on conteste fréquemment la légitimité de la photographie comme témoin du réel, Nicolas Dufour-Laperrière en explore les limites et les conditions d’existence. Une existence qui propose une multiplication des points de vue et des récits, le sien comme ceux des autres, tous égaux sous les étoiles.
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Oeuvre numérique imprimée sur aluminium.
L’artiste travaille sur les différents états des éléments naturels, par exemple solide/liquide/évaporé, et les moments des états.
Il y a une idée métaphorique des différents états émotionnels de l’être humain, avec la joie, la tristesse, la colère. Tout ces états qui peuvent être en lien, s’accorder ou créer une discorde.
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Cette oeuvre est en dyptique avec Fusion, elle est actuellement cadrée différemment pour cette exposition.
Métastable est justement l’état avant un changement, comme l’état dans lequel on peut se sentir entre deux émotions par exemple.
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Cette œuvre vise à mettre en lumière le lien entre l’homme et le territoire, lorsque celui-ci s’invite dans des lieux qui ne lui appartiennent pas. L’utilisation de l’encre appliquée à la plume en petits points élabore une composition qui invite à la méditation, offrant autant à l’artiste au moment de la création qu’au spectateur une expérience immersive où la lenteur de la nature se reflète dans nos vies, nous incitant à ralentir et à nous reconnecter à l’essentiel.
Le contraste entre les lignes bien définies d’aplat de couleurs avec l’acrylique diluée et la précision des formes à l’encre vise à illustrer la présence humaine dans la nature, soulignant ainsi la relation complexe entre l’homme et son environnement.
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C’est une recherche autour des territoires imaginés, ceux qui nous font rêver, ainsi que de la perception que nous avons de ces lieux inconnus. En capturant la magie des aurores boréales et la tranquillité mystique de la lune dans un environnement arctique aux saisons indistinctes, une sensation d’émerveillement et d’évasion vers des contrées inexplorées est suscitée chez le spectateur.
La juxtaposition des couleurs pastel au noir profond, au-travers de coups de pinceau longilignes et fluides, permet de définir le contraste entre la douceur des paysages glaciaux et la dureté des conditions climatiques.
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Au-delà de son acception purement auditive, ce vacarme est ici interprété comme un foisonnement inextricable qui, par les tensions inhérentes dont il est la matrice, représente le moment qui précède l’éclatement, la rupture qui mène vers un changement de paradigme. C’est donc un intervalle situé entre un avant et un après. Un après qui, suivant une logique, axe sur la notion de cycle, deviendra à son tour l’avant du prochain moment de rupture, du prochain vacarme. Cette série est née avec l’arrivée de cette année 2019, dans laquelle on se débat depuis. Le vacarme dont il est question ici n’est pas étranger à cet état de fait. Le sentiment qu’un bruit sourd, et assourdissant à la fois, gronde, menaçant. Si cet avant porte en soi le germe d’une césure ou d’un dé balancement, puisqu’il précède dans ce cas-ci au vacarme, il n’en demeure pas moins que c’est encore un espace cohérent, ou qui parait plus harmonieux. Il y a donc dans ma démarche un certain degré de nostalgie (consciemment fantasmé) au regard d’un temps antérieur qui semble moins cacophonique et plus propice à l’écoute que notre présent.
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« Landlord #24 » explore le rapport entre la surface et le fond à travers une approche métaphorique inspirée de la géologie. La surface, où repose la maison, représente le présent anthropique, tandis que le socle évoque les multiples strates du passé, ou plutôt, des présents antérieurs désormais enfouis. La maison, par son échelle, symbolise le désir illusoire de pérennité auquel aspire l'humanité. Le terme « landlord », seigneur de la terre, synthétise la notion ambiguë de propriété foncière.